roman, comédie tragique
horizons : passion, génie, littérature, éternité, homme, femme, famille, amis, absolus, éthique, poésie, Montmartre, Paris, Sorbonne, arts, folie, révolution
public : jeunes adultes/adulte, volume : 101.9 Mo, isbn : 979-10-94426-03-6
auteur : Claire Cros
éditeur : 17SWORDS

— Logo-titre — Vues début du storyboard — Personnages organiques— Descriptif —
situation initiale
Ariste Clenmer, 35 ans, est un génie protéiforme, une perfection physique et un insaisissable mystère. Paul Maistre, 60 ans, très grand intellectuel internationalement reconnu, un homme de toute laideur, à la parole engagée et irrésistible, l’appelle son « Archange ». Ils se sont rencontrés il y a presque 13 ans, lors d’une conférence de Paul sur Lautréamont, « en Sorbonne », où Ariste était étudiant. Une passion chaste les unit.
Paris, Montmartre, lundi 2 novembre 1998, 10h41, Paul entre sans annonce chez Ariste et déplore avec emphase de le trouver comme à chaque fois, à même le parquet, couché devant son portable, fumant, entouré de piles de manuscrits, des thèses qu’il écrit et que d’autres signent. Quelques mois auparavant, Paul a pris chez Ariste, par erreur, un manuscrit dont la fulgurance magistrale dénonçait qu’il ne s’agissait pas d’un travail de recherche pour une commande mais d’une création d’Ariste, espérée par Paul depuis toujours. Il tente depuis de le persuader sur tous les tons de faire publier ce texte qu’il nomme Barricades et considère un chef-d’œuvre universel et révolutionnaire. Mais le refus d’Ariste est sans appel : pour lui, une édition serait une ineptie.
Le soir même, Paul annonce à Ariste que sa leucémie a évolué et le précipite sans délai vers la fin. Il oblige Ariste à accepter un remplacement à Paris IV, en Lettres modernes. Quelques jours après, Paul est hospitalisé. Dans le quartier, les proches, dont Marite Bendall, patronne du café Le Non-Loin, s’inquiètent qu’Ariste, après le départ de Paul, malgré le stratégique embastillement voulu par Paul, disparaisse à nouveau, et cette fois, pour toujours. Ariste passe ses journées entre la chambre d’hôpital de Paul et ses amphis plus désertés chaque heure.
Sépia Morleau-Savens a abandonné une brillante carrière d’avocate pour porter sa vie en haut de la colline de Montmartre, seule, alors qu’elle va se marier en juillet. Elle est à présent éditrice et cherche des manuscrits, laissant sa carte dans les commerces. Issue de la grande bourgeoisie, très belle, empêchée par ses propres nerfs, elle a un regard toujours éclatant, comme brûlant, peut-être de folie. Elle rencontre Ariste chez Malek, l’épicier, et, comme il l’ignore, persiste à lui parler.
Paul meurt.

concept général
Ariste est un roman filmique fusionnant néoromantisme et réalisme, une tragicomédie aux personnages flamboyants et allégoriques, au spleen contemporain, le conte d’une passion hors norme et de l’utopie des révolutions : la liberté.
Ariste est un texte à plusieurs voix, l’axe de la conscience et de la connaissance de la trame se déplace avec chaque «je». L’action, les marquages temps/espace se trouvent uniquement, sans narrateur, au travers des dialogues, injectant ainsi un dynamisme inédit et riche, à la lecture. Très vite, le lecteur sait « qui parle » dès les premiers mots de chaque séquence et sa lecture évolue dans une intimité et une complicité de plus en plus grande avec les personnages; le roman est vivant, fluide, mobile, se régénérant plus ses ailes se déploient.
Parmi les références filées dans 
Ariste : L’Albatros et Le Flambeau vivant, de Baudelaire.
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